ΤΑ ΚΕΛΛΙΑ ΤΗΣ ΤΗΝΟΥ
martedì 13 settembre 2011
POESIE SUR L HISTOIRE DE CARGESE
A CARGESE
ASPASMOS
Non loin d’Ajaccio, s’il fouille le rivage,
Le voyageur assis sur le pont du bateau
Aperçoit tout à coup, à sa droite, un village
Coquettement perché sur un joli coteau.
D’épais cactus lui font une verte ceinture ;
Deux petits mamelons le dominent ; de loin,
Il parait émerger d’un vrai nid de verdure ;
Les champs sont ondulés, cultivés avec soin.
C’est Cargèse : des Grecs, partis de Laconie
Pour fuir de l’Ottoman l’esclavage odieux,
S’abritèrent jadis dans cette colonie
Et firent un jardin de ces agrestes lieux.
Tout y rappelle encor le cher pays de Grèce :
Les myrtes odorants, le ciel pur, azuré,
Les hommes grands et bruns, pleins de force et d’adresse,
Les filles aux yeux noirs, au teint mat et doré.
Le lentisque et le ciste y mêlent leur arome
Dans les taillis touffus ; l’air en est embaumé !
De nos pères encor chante le doux idiome :
Allez-y, voyageur, vous en serez charmé.
Nous étions tous unis, vivant comme des frères ;
Rien ne venait troubler notre séjour heureux ;
Chacun taillait sa vigne ou cultivait ses terres,
Fidèle au souvenir, au culte des aïeux.
Mais, hélas ! un fléau plus affreux que la peste,
Que nous a décoché quelque démon jaloux,
La sotte politique, au repos si funeste,
A semé la discorde et le fiel parmi nous !
- Chez nos Pères jadis, c’était une coutume,
A pâques, d’arborer l’étendard vénéré.
Cet heureux jour des cœurs bannissait l’amertume ;
Tous se groupaient autour de l’emblème sacré.
La scène était vraiment émouvante, admirable :
Ah ! puissions-nous bientôt en fêter le retour !
Aspasmos ! Aspasmos ! le papas vénérable
De sa vibrante voix chantait l’hymne d’amour ;
Et, pendant qu’éclatait dehors la fusillade,
Que les cloches lançaient leur concert vers le ciel,
Les Grecs devant l’autel se donnaient l’accolade ;
Jeunes, vieux échangeaient le baiser fraternel.
Amis, inspirez-vous de cet antique usage ;
Divisés aujourd’hui, soyez unis demain.
Ecoutez mon conseil, car je le crois fort sage :
Oubliez toute haine et donnez-vous la main
DRIMARAKI SERVO
« Algues et Fleurs »
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Νάσαι καλά, με γέμισες εικόνες έστω και με τα ελάχιστα γαλλικά που καταλαβαίνω...
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