ΤΑ ΚΕΛΛΙΑ ΤΗΣ ΤΗΝΟΥ

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Και στα Κελλιά με χρώματα άσπρα και ήλιο μεθούν

martedì 1 settembre 2015

Syros et Tinos, des Cyclades dans le vent

http://www.lefigaro.fr/voyages/2015/08/28/30003-20150828ARTFIG00240-syros-et-tinos-des-cyclades-dans-le-vent.php

Syros et Tinos, des Cyclades dans le vent

EN IMAGES - Elles flottent au cœur des Cyclades et gagnent à être aussi connues que leurs célèbres voisines. Histoire, culture, art et gastronomie : Syros, la capitale de l'archipel et l'authentique Tinos bouillonnent. Entre la mer et le soleil, une belle escapade de fin d'été.
Source Le Figaro Magazine
Des petites maisons blanches se détachant sur une mer outrageusement bleue. Des paysages sculptés par les terrasses de culture et brûlés par le soleil l'été. Des criques sauvages et des plages quasiment vierges… Syros et Tinos sont bien des Cyclades! Mais leur destin particulier, marqué par les Francs et les Vénitiens du XIIIe au XVIIIe siècle, puis au siècle suivant par la guerre d'indépendance grecque, les distingue des autres îles de l'archipel.
Syros cache bien son jeu lorsqu'on arrive par la mer depuis Le Pirée. Rocailleuse, aride, presque inhabitée: longtemps, le navire longe une côte quasiment déserte quand soudain, au franchissement d'un cap, Ermoupolis, la ville d'Hermès, surgit. Construite en amphithéâtre, elle étend ses ailes sur deux collines d'où dégringolent les cubes couleur pastel des maisons. Le front de mer se partage entre la ville patricienne où les maisons néoclassiques rivalisent de beauté et, à bâbord, la ville industrieuse avec son chantier naval et ses grues qui transpercent le ciel. Pris par le tourbillon des passagers, on débarque éberlué sur le quai, entre le casino, les étals de loukoums, les tavernes et les bars branchés. Quelques pas suffisent pour être subjugué par la splendeur de la ville, surtout lorsque, au détour d'une ruelle, on débouche sur l'élégante place de l'hôtel de ville, haut lieu de la volta (promenade) du soir et des concerts en plein air, avec ses palmiers, ses arcades et son kiosque à musique.
Syros, c'est d'abord Ermoupolis, la capitale des Cyclades. A quai, on est immédiatement happé par le tumulte de la cité de 15 000 habitants. Comment une telle ville - la seule de l'archipel - a-t-elle pu voir le jour sur une si petite île (Syros ne fait que 84 kilomètres carrés)? Au début du XIXe siècle, il n'y avait rien à l'emplacement d'Ermoupolis, si ce n'est une plage, quelques cabanons et des marécages. Les habitants de l'île - essentiellement des paysans catholiques - vivaient haut perchés dans le village d'Ano Syros sous la protection des rois de France et à l'abri des pirates. L'île reste neutre quand la guerre d'indépendance éclate en 1821. Dans un pays à feu et à sang, les Grecs chassés d'Asie mineure ou de Chios par les Turcs viennent se réfugier sur Syros, subitement devenue un havre de paix. Les réfugiés ne tardent pas à découvrir que cette Cyclade, comme Délos dans l'Antiquité, a le pouvoir de se couvrir d'or: Syros possède un excellent port naturel au carrefour des voies maritimes entre Orient et Occident. Ermoupolis devient rapidement le premier port commercial de Grèce, le centre économique du pays. Un temps, elle sera proposée pour devenir la capitale du jeune royaume hellénique, jusqu'à ce qu'Athènes l'emporte. Devant le succès de leurs entreprises, les colons font appel aux meilleurs urbanistes et architectes d'Europe pour dessiner leur ville. C'est ainsi qu'Ermoupolis a surgi des flots avec ses places, ses institutions, ses quartiers résidentiels qui étonnent encore et donnent à cette île un parfum de capitale européenne.
Bastion catholique bâti sur un éperon rocheux, Ano Syros est couronné par la cathédrale Agios Georgios, qui domine Ermoupolis et son port.
La ville s'enorgueillit de sa vie culturelle. Juste au-dessus de la place de l'hôtel de ville, se dresse fièrement le théâtre Apollon, réplique en miniature de la Scala de Milan. Installé dans une loge tendue de velours rouge, quel plaisir d'écouter une cantatrice chanter Vivaldi sous les portraits peints en médaillon de Mozart, Dante et Rossini, Homère, Eschyle et Euripide. Au-delà du théâtre, commence la petite Venise des armateurs: face à la mer, le quartier Ta Vaporia aligne demeures de maître, balcons en fer forgé et colonnades. Discrètement, on s'échappe par une ruelle qui descend en escalier sous la somptueuse église Agios Nikolaos ; en contrebas, une plage offre la possibilité de se baigner dans une mer cristalline avec un point de vue envoûtant sur les élégantes maisons des armateurs léchées par l'écume.
C'est dans l'une de ces maisons que l'on posera ses valises en initié. Côté ville, l'hôtel Ploes se dresse à l'angle de la ravissante place Tsiropina. Quelques marches sous une verrière, et l'on pénètre dans une maison habitée, une maison qui a une âme. De profonds canapés en cuir, une bibliothèque d'histoire de l'art - une autre, dédiée à la littérature, se cache à l'étage -, des chambres qui ont chacune leur personnalité, la terrasse qui surplombe la mer, les petits déjeuners… tout est exquis. Par leur présence discrète, les propriétaires veillent aux moindres détails. Grands amateurs d'art et de voyages, les Athéniens Lia et Kostas Lorentzos ont accompli leur rêve d'ouvrir un petit hôtel sur une île. Par sa vitalité culturelle tout au long de l'année, Syros les a séduits. A raison d'une ou deux acquisitions par an, ils le décorent d'œuvres d'artistes grecs contemporains. Très vite, on se sent comme un membre de la famille avec l'envie d'y revenir et de se créer des habitudes.
Harmonieux contraste entre le bleu lumineux des Cyclades et les paysages doux de Tinos. On est a mille lieux de la frénésie de sa voisine, Mykonos, qui se détache sur l'horizon.
Cette débauche de luxe et de raffinement qu'offre Ermoupolis ne rend que plus charmant le dépouillement tout cycladique d'Ano Syros, le bourg médiéval qui domine la ville. Accrochée à son éperon rocheux, l'ancienne capitale de l'île se protégeait ainsi des raids des pirates. Ses ruelles en escalier, ses passages voûtés, ses petites maisons qui s'imbriquent les unes dans les autres comme des maisons de poupée, semblent adorer l'église et le monastère bâtis telles des forteresses au sommet. En dégringolant les ruelles, on rejoint le musée Markos Vamvakaris, compositeur de rebetiko, cette musique lancinante née au début du XXe siècle dans les bas-fonds des ports. Sa chanson la plus connue célèbre son amour pour une jeune fille catholique de l'île. «J'ai dans le cœur une fièvre, une flamme, à croire que tu m'as ensorcelé, ma douce Franque de Syros.» Rêvant d'être abreuvé de caresses et de baisers sur la plage, le rebete lui promet un tour de l'île: «Je t'emmènerai voir Foinika, Parakopi, Galissa et Della Grazia, dussé-je en mourir.» Les villages évoqués dans cette chanson, où la haute bourgeoisie de l'île prenait autrefois ses quartiers l'été, sont aujourd'hui devenus de charmantes stations balnéaires ou des hameaux résidentiels à la campagne.
A un saut de puce de l'île urbanisée, Tinos offre un délicieux contraste. En descendant du navire, une madone éplorée se jette à genoux et embrasse le sol. Avec une ferveur toute religieuse, elle remonte ainsi l'avenue qui mène jusqu'à Panagia Evaggelistria, l'imposant sanctuaire de la Vierge situé sur les hauteurs du port. Sur le chemin, des boutiques débordent de cierges et d'icônes. En haut d'une volée de marches, une immense cour pavée de galets où trône la monumentale église. Tinos est considérée comme le Lourdes du monde orthodoxe. En 1822, en pleine guerre d'indépendance, la nonne Pélagie, du monastère orthodoxe de Kechrovouniou, eut une vision ; à l'emplacement qu'elle indiqua fut découverte une icône miraculeuse de Marie. C'est ainsi que le jeune Etat grec construisit son premier monument sur cette île majoritairement catholique, la plus riche et la plus peuplée des Cyclades. Tinos devint alors un haut lieu de pèlerinage, en particulier le 25 mars et le 15 août, lors des deux fêtes de la Mère de Dieu.
Tinos déroule de merveilleux villages construits en balcon sur la mer. Au loin, Syros flotte dans l'azur du ciel et de la mer.
Mais l'île offre beaucoup plus que son culte marial. Il suffit de s'échapper du port pour succomber à ses paysages à la fois montagneux, doux et sereins, patiemment sculptés par l'homme. Partout, des terrasses cultivées dégringolent en gradins jusqu'à la mer. Tinos fut ainsi longtemps le potager d'Athènes. Aujourd'hui encore, ses artichauts sont recherchés pour leur délicatesse partout en Grèce. Maria Denekaria Vidali, la présidente de Komi, le principal village producteur de l'île, a créé, il y a dix ans, la Fête de l'artichaut en juin. Toutes les femmes sont mises à contribution pour cuisiner une trentaine de plats différents: le chardon est farci, pané, préparé en omelette, en soufflé et même en moussaka! Toute l'année, Tinos célèbre ses produits du terroir: miel, marc de raisin, câpres, fromages et saucisses parfumées au fenouil.
Pour Thierry Veyron, Tinos est un humble paradis, une île paysanne où la terre est généreuse. «Ici, la terre, c'est la vie: elle nourrit l'agneau, porte la vigne, donne le marbre. Alors que la mer faisait peur, puisqu'elle amenait les pirates et les Turcs.» Après avoir restauré un pigeonnier sur l'île, cet ancien conservateur de musée en France a démissionné pour se consacrer à sa passion. Il restaure patiemment d'autres maisons paysannes et organise des stages de distillation d'huiles essentielles: le patrimoine tant naturel que bâti n'a ainsi aucun secret pour lui. Il nous entraîne sur les sentiers de l'Exombourgo, la citadelle d'où les Vénitiens gouvernaient l'île. Sa position inexpugnable leur a permis de conserver Tinos jusqu'en 1714, soit deux siècles de plus que les autres Cyclades. D'après le botaniste français Joseph Pitton de Tournefort, qui a visité l'île en 1701, Borgo était une ville protégée par des murailles avec des bastions et quarante canons en bronze. Mais, à part une imposante église, une grande fontaine et quelques ruines, il n'en reste pas grand-chose aujourd'hui. Et pour cause: les Tiniotes ont construit les édifices du port avec les marbres et les pierres de la capitale vénitienne. Les villages qui entourent l'Exombourgo sont restés catholiques, comme Komi dans la vallée fertile de l'Agia, Xinara qui abrite le siège épiscopal, ou encore Loutra, minuscule village où se sont établis les Jésuites et les Ursulines. Pendant plus d'un siècle, entre 1862 et 1984, l'imposant couvent des Ursulines a dispensé une éducation française aux jeunes filles de bonne famille venant de toute la Grèce. Aujourd'hui, le couvent se visite comme un musée l'été tandis que, le reste de l'année, il accueille une école communale débordante de vie avec la cinquantaine d'enfants venus des villages alentour.
A l'embouchure d'une rivière aux eaux vives, la plage de Livada (Tinos) avec ses galets multicolores et ses rochers arrondis.
En dehors du catholicisme, les Vénitiens ont laissé un héritage qui fait toute la spécificité de l'île: des centaines de pigeonniers aux façades ouvragées comme de la dentelle hérissent la campagne. Du temps de leur tutelle, le droit d'en posséder était un privilège réservé à la noblesse locale. Quand les Vénitiens sont partis, tous ceux qui en avaient les moyens se sont construit un colombier, véritable signe extérieur de richesse autant que bien utile: l'édifice se révèle en effet prodigue en volailles et en engrais pour les sols. Une promenade dans la vallée de Tarambados est un enchantement: orangers, citronniers et peristerones d'où s'envolent pigeons et tourterelles.
A Koumaros, l'artiste Costas Tsoclis et sa femme Eleni ont acheté l'ancien couvent d'été des Ursulines. De Loutra, nonnes et pensionnaires montaient ici autrefois prendre le frais au pied de l'Exombourgo. Eleni Tsocli évoque «le coup de foudre et le mariage avec l'île dans la foulée», lorsqu'elle et son mari sont venus ici il y a une trentaine d'années. Ils habitent le village de Kambos, où un musée d'art moderne consacré au peintre de renommée internationale a redonné vie à l'école. Au creux de la colline de Koumaros, Costas et Eleni ont aménagé un théâtre en plein air. Le lieu est magique. Un chêne majestueux, vieux d'au moins 1 000 ans, tend ses branches noueuses au-dessus des gradins. Et puis, sur la scène en terre battue, il y a ce geste artistique de Costas Tsoclis: une immense colonne carrée tapissée de miroirs. Epurée, elle réfléchit la beauté de la nature et relie la terre au ciel. Après avoir écouté un concert sous les étoiles, le public ne veut plus partir, que ce soit de la musique classique jouée au piano ou la star grecque de la pop Maravayas, qui s'y est produite cet été.
Pyrgos, l'opulent village du marbre de Tinos: sa place offre l'occasion d'une pause bien agréable après la visite de ses musées.
Avec l'énergie qui la caractérise, leur fille, Maya Tsoclis, a repris le flambeau. Cette journaliste connue en Grèce a arpenté le monde pour son émission, «Travelling», consacrée au voyage. Mais c'est à Tinos et Athènes qu'elle a ses points d'ancrage. «En raison du culte de la Vierge, l'île a tardé à se développer sur le plan touristique, explique-t-elle. Son authenticité fait son succès aujourd'hui. Nous devons préserver Tinos, tout en adaptant l'île à son époque.» La journaliste s'est lancée dans un nouveau métier: avec son compagnon Alexandros Kouris, elle produit Nissos, la bière des Cyclades. La microbrasserie emploie dix personnes et remporte des prix internationaux se faisant, jusqu'en Australie, l'ambassadrice de l'île. Maya édite aussi Tama, un somptueux magazine gratuit dédié à Tinos. Pour réaliser un reportage sur le plus beau sentier de l'île, elle nous emmène du bourg agricole de Falatados jusqu'à la superbe plage vierge de Livada, aux galets multicolores et aux rochers de granit ronds. Au creux d'un vallon où l'eau abonde, le sentier dessert fermettes, chapelles et champs. La rivière, égayée de cascades, peuplée de tortues et canards, témoigne que Tinos portait bien son nom dans l'Antiquité: Ydroussa, qui signifie riche en eau.
Ile de la Vierge, île riche en eau, Tinos est aussi l'île d'Eole et du marbre. Sur la route qui mène à Pyrgos, le village des marbriers, des rafales de vent nous emportent. Le meltem souffle quasiment sans discontinuité en été. Un vent bénéfique, qui ébouriffe et nettoie tout, offrant des couleurs lumineuses au paysage et à la mer. Musées des techniques du marbre, école des beaux-arts, ateliers d'artistes, maison de Giannopoulis Chalepas, le plus grand sculpteur grec néoclassique: Pyrgos affiche son opulence. Dans le labyrinthe des ruelles, on ne tarde pas à trouver la merveilleuse place du village, ombragée par un immense platane. A côté de l'ostentatoire fontaine de marbre, on succombe à la spécialité locale: un galaktoboureko, un feuilleté à la crème saupoudré de cannelle. Le retour se fait par la route en balcon sur la mer. Juste en face, Syros semble flotter en apesanteur, au-dessus d'une mer rose et bleue qui se confond avec le ciel.

Carnet de voyage

Ormos Ysternion, cette taverne gourmande posée au bout du monde ( To Thalassaki, Tinos) est l'une des plus réputées des Cyclades. Au bord de l'eau, on y savoure la cuisine créative d'Antonia.

Avant de partir

Le guide de voyage de la municipalité, en français (www.syrosisland.gr), un site dédié au voyage en Grèce et ailleurs (www.mappemonde.voyage), un blog passionnant sur Tinos (leblog.maisondeloutra.fr), le site de l'office national du tourisme hellénique, en anglais (www.visitgreece.gr).

Y aller

Transavia (08.92.05.88.88 ; www.transavia.com). Vols directs Paris-Mykonos. A partir de 251 € l'aller-retour. Puis, en bateau, compter 20 à 40 min de traversée vers Tinos et Syros. A partir de 10 €. Aegean Airlines www.aegeanair.com). Vols pour Syros via Athènes à partir de 230 € l'aller-retour au départ de Paris. On peut aussi atterrir à Athènes et prendre le bateau au Pirée pour Syros, à partir de 33 €, ou à Rafina pour Tinos à partir de 28 €, horaires des bateaux sur ; (www.gtp.gr). 

Agence de voyages

Profil Voyages (00.30.21.03.23.94.82, www.profilvoyages.gr). Une petite agence tenue par une Française à Athènes pour un séjour sur mesure à partir de 980 € pour une semaine (7 nuits), avion compris.

Où dormir

A Syros. Hôtel Ploes (0030.22.81.07.93.60 ; www.hotelploes.gr). Une perle dans un écrin: au cœur de la petite Venise des armateurs, ce superbe bâtiment néoclassique abrite un hôtel rare. Un petit palace de 6 chambres et une suite seulement, toutes décorées avec goût par des propriétaires collectionneurs d'art. Service impeccable et petit déjeuner fabuleux. Accès privé à la mer en contrebas (transats en été). A partir de 150 €.
Xenon Apollonos (Syros).
Xenon Apollonos, (0030.228.10.81.387,www.xenonapollonos.gr). Une adresse raffinée et confidentielle. Seulement 3 chambres dont 2 sont suspendues au-dessus de la mer. A partir de 120 €. 
Pino di Loto (0030.22810 71504 ; www.pinodiloto.gr). Quatre grandes suites et un pool bar autour d'une piscine qui surplombe la mer. Une adresse romantique en balcon sur la baie de Kini. A partir de 180 €.
A Tinos. Diles & Renies (0030.22.83.02.61.46 ; www.tinosvillas.com). Au sud de l'île, un ensemble de 8 spacieuses villas jouissant d'une vue magnifique sur la mer et les îles de Délos et Rhénée. La lumière qui irradie de l'île d'Apollon a séduit Panos et Eleni, les jeunes propriétaires. Chaque villa est parfaitement équipée (barbecue sur la terrasse, nombreuses salles de bains…). Grande piscine avec pool bar. Plage à 15 min à pied en contrebas. A partir de 220 €.
Vega (0030.22.83.02.40.35, www.vegaapartments.gr). A 2 km du port, un petit complexe cycladique de 7 appartements au style doux et contemporain. Piscine à débordement. A partir de 60 €.
A Loutra et Skalatados. A louer (www.maisondeloutra.fr et www.maisondeskalados.fr): 2 charmantes et authentiques maisons de village avec tout le confort moderne. A partir de 500 € la semaine.

Bonnes tables

A Syros.
Sta Vaporia, Ermoupolis, derrière l'église Agios Nikolaos (0030.22.81.07.64.86), pour le cadre et la vue sur les maisons des armateurs léchées par les vagues. Autour de 20 €. 
Iliovasilema, plage de Galissas,(0030.22.81.04.33.25). Cuisine créative à base de produits des Cyclades. On a aimé les petites pâtes aux oursins et fruits de mer et le chevreau à la purée de fève locale cuit sous vide. Autour de 25 €.
Sta Vaporia, Ermoupolis (Syros).
Ambela, plage d'Ambela, (0030.22.81.04.51.10,www.ambela.gr). Une sympathique taverne sur une plage tranquille. Des plats cuisinés avec une pointe d'originalité comme le calamar au vin et au gingembre. Autour de 15 €.
Allou Gialou, port de Kini (0030.22.81.07.11.96). Une terrasse qui s'avance sur la mer, une cuisine raffinée et un cadre branché. Spécialités de poissons, coquillages et crustacés. Autour de 30 €. 
A Tinos. 
Tarsanas, sur le port, (0030.22.83.02.46.67). A l'emplacement de l'ancien chantier naval, le chef sert des plats cuisinés à la minute comme les crevettes flambées à l'ouzo ou le risotto aux fruits de mer. Autour de 20 €.
To Thalassaki, Ormos Ysternion (0030.22.83.03.13.66). Cette taverne gourmande posée au bout du monde est l'une des plus réputées des Cyclades. Au bord de l'eau, on y savoure la cuisine créative d'Antonia et Aris. Poissons, tarama, salades colorées: à base de produits du terroir, les plats sont aussi beaux à voir que bons en bouche. Autour de 30 €.

Festivals

Huitième festival de films d'animation(www.animasyros.gr), du 24 au 27 septembre. Autres festivals: syrosfilmfestival.org www.festivaloftheaegean.com www.festivalcyclades.com.

A voir

Microbrasserie Nissos (0030.22.83.02.63.33 ; www.nissosbeer.com). Visite sur rendez-vous. Une pilsener micro-filtrée, mariant l'amertume du houblon et la douceur du malt. 

A lire

Iles grecques, les Cyclades et Athènes, de Maud Vidal-Naquet, Guide Evasion Hachette, 15,90 €. Excellentes cartes de randonnée Syros et Tinos, Editions Anavasi (www.anavasi.gr).

A visiter

Museum Tsoclis ( Kampos, Tinos).
Trois musées à ne pas manquer: 
A Syros, le musée de l'industrie d'Ermoupolis (www.ketepo.gr/en/) retrace l'histoire passionnante de la ville. 
A Tinos, le musée de l'artiste contemporain Costas Tsoclis(Facebook: Tsoclis museum) dans le village de Kampos et le musée des techniques du marbre à Pyrgos.

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